Y avait-il nom plus approprié qu'«Aralunaires» pour désigner le festival musical urbain d'Arlon, devenu, à l'arrivée de chaque printemps, un incontournable dans les événements culturels du chef-lieu de la province de Luxembourg?

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D'Araluna, Ara Lunae (l'autel de la lune), l'un des plus anciens noms d'Arlon, oui, un véritable coup de lumière sur Arlon, son patrimoine, ses habitants. Si vous ajoutez les contours d'un cerf qui évoque la fameuse sculpture en bronze de Jean Gaspar plantée dans le Square Astrid et symbolise une région boisée et giboyeuse, vous n'avez plus qu'à brancher la musique pour comprendre que ce festival là n'est pas comme les autres. C'est de la musique de qualité pour tous - grands et petits -, de tous les genres (du rock dans tous ses états à la chanson française en passant par les musiques électroniques, le hip hop, la pop, le jazz, le folk,…) pour tous les goûts, qui s'installe dans des lieux prestigieux ou insolites - des tours romaines (dont la tour Neptune récemment restaurée et dont Les Aralunaires 2012 essuieront les plâtres) à l'ancien Palais de Justice en passant par les églises de Saint Donat et du Sacré Cœur, la synagogue, des bâtiments publics, des commerces, des appartements privés, des caves, des espaces publics singuliers ou historiques, la caserne des pompiers, etc., et permet de regarder d'un autre oeil le patrimoine de la ville.

C'est aussi l'occasion pour les Arlonais (associations, quartiers, académies, écoles, chorales, commerces, CPAS, musées, etc.) de participer à la fête, d'y mettre leurs grains (de folie). D'autres formes d'expression artistique (photographies, arts plastiques) peuvent également se frotter à la musique et de faire des étincelles originales. C'est enfin l'opportunité pour Arlon de tisser des liens musicaux avec la Grande Région et de rayonner au-delà des frontières. Bref, un zoom magique et un coup de baguette musicale sur une ville qui veut bouger.