Kel Assouf s'inscrit dans la lignée de la nouvelle génération des musiciens touaregs, aux côtés de groupes comme Tinariwen, dont ils sont proches. Projet du musicien touareg exilé à Bruxelles Anana Harouna, le groupe construit son identité autour de la culture touarègue et du combat contre la discrimination. Avec un pied dans le désert et l'autre en Europe, Kel Assouf (« le peuple de la nostalgie, les fils de l'éternité, de la solitude ou du désert »  en touareg) chante ses origines mais aussi sa vie à Bruxelles dans un crossover de rock et blues aux influences touarègues, qui se traduit par des guitares qui saturent et un son dont il se dégage une impression de puissance.