En quelques années d'existence, Tapeworms s'est imposé comme l'outsider shoegaze que l'on espérait plus. Leurs deux premiers EP's, deux petites pépites, rappellent autant le bruitisme contrôlé de My Bloody Valentine et Sonic Youth, que les mélodies de The Jesus And Mary Chain. Au jeu des 7 influences, il serait tout de même malhonnête de simplement leur affubler l'étiquette shoegaze de leurs illustres prédécesseurs, puisque ces 3 lillois sont avant tout des amoureux de pop bricolée. Entre reprises de Daniel Johnston, enregistrements sur cassettes, et clips diy en stop-motion, c'est maintenant l'heure de la confirmation :le trio amène son tout premier album studio dans ses valises.